Si, au vu de cet exercice, vous réalisez que vos « possibilités » ne vous permettent pas aujourd’hui d’aller au bout de votre projet d’engagement dans la solidarité, prenez le temps d’identifier les manques et d’y répondre ou d’adapter votre projet. Cette réponse pourra prendre différentes formes :
• Se former (formations initiales, complémentaires, stages, alternance, etc.)
• Acquérir de l’expérience (bénévolat local, chantier d’été, volontariat, activité professionnelle dans le privé, etc.)
• Parcours professionnalisant : il est très difficile de donner un parcours type dans le secteur solidaire. La plupart des personnes que vous rencontrerez auront un chemin de vie atypique. La professionnalisation et la complexité des missions en France comme à l’international amènent de plus en plus les personnes désirant s’engager à suivre certaines étapes : formation, volontariat, chantier jeunes, bénévole, expérience professionnelle en entreprise ou association de solidarité international…
Pour travailler en France ou à l’étranger, il est conseillé d’avoir une expérience significative dans un milieu professionnel qui sera le signe de votre connaissance du monde du travail et l’affirmation des compétences. Pour travailler dans les organisations de solidarité internationale (Action Contre la Faim ; Handicap International ; Médecins du Monde…) au moins deux années d’expérience professionnelles sont indispensables avant de postuler.
Concernant les missions à l’international, nous conseillons vivement une première expérience de salarié en France, la plupart sinon partiront avec le statut de Volontaire de la Solidarité Internationale. A savoir : les postes au siège des ONG sont rares.